Michel jean Bossu

Pourquoi j’aime photographier ces formes imaginaires d’écorces d’arbre comme les pareidolies, cela vient peut-être de l’enfance ?

Car lorsque l’on prend une photo toutes notre pensée et notre attention sont dirigés sur ce qui ce passe dans le ici et le maintenant.
La paréidolie, ce phénomène qui nous fait voir des visages ou des formes familières dans des éléments naturels comme les écorces d’arbres, peut avoir des racines dans mon enfance.

OUI ! dans l’enfance, notre imagination est plus libre, et nous avons tendance à voir des figures dans tout ce qui nous entoure : les nuages, les ombres, les motifs sur les murs…

Si j’ai gardé cette sensibilité, c’est peut-être parce que mon esprit fonctionne encore avec cette curiosité enfantine et cette capacité à projeter du sens sur l’inconnu.

Il y a aussi cet aspect émotionnel et symbolique : les formes que je perçois peuvent évoquer des souvenirs, des émotions ou même une connexion particulière avec la nature. La photographie pour moi, devient alors une manière de capturer et de partager cette vision unique du monde, une sorte de dialogue entre mon imaginaire et la réalité.